Salem/Grenade - The West
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[RP] Le cabaret des Salamiss

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Message par Grodriguez Mer 6 Mai - 23:25

Je vous remets ici ce grand moment d'anthologie, il ne faudrait pas que ça se perde. Wink

Amalya a écrit:Amalya enfila sa robe à froufrous et laça ses bottines à talons. Ahlala, ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas sorti ses vêtements de femme de ses bagages. Eh oui, bien qu'elle traîne volontiers au saloon avec ces messieurs et ne refuse pas un bon whisky, engoncée dans une chemise de travail à gros carreaux et un pantalon de toile défraîchie, son crayon calé derrière l'oreille sauf quand elle s'en servait pour se gratter la nuque... eh ben ouais, l'Amalya, c'est une femme. Une femme, une vraie. Ah ils en avaient tous avec leurs duels, leurs raids, leurs attaques et leurs rispostes, et ça l'amusait, ça l'entraînait, elle s'en mêlait aussi, avait même prévu de monter un clan de nénéttes avec les autres filles de Salem... mais bon, ça allait bien un moment... la féminité... ça s'apprend peut-être mais ça ne s'oublie jamais.

Alors elle avait eu une idée. Elle travaillait à agrandir l'hôtel quand l'illumination lui était arrivée. Avec les autres filles, elles allaient avoir leur cabaret, là au rez-de-chaussée, avec déco, vases, petits numéros et tout le toutim! Un peu de "douceur" dans un monde de brutes (sanguinaires)! Parce que c'était bien beau d'aller se torcher bêtement la gueule tous les soirs au saloon, mais un peu de musique, un bon French Cancan, voilà qui allait mettre de l'entrain dans la ville! Et tant pis si on la traitait de sorcière, ou de fille facile! Elle montrerait son jupon en poussant des "Yiiiiiiiihaaa" sans en avoir que faire!

Elle en avait parlé aux filles, leur avait fait promettre le secret, histoire de faire tout de même une surprise à tous ces mâles perturbés par la testostérone. Et elle avait bossé! Et que je rabote, et que je décape, que je ponce, et un coup de peinture par là, et une chaise à réparer par là-bas, un boulot de monstre! Et voilà, tout était prêt. Les robes avaient été cousues ou ravaudées, les bottines achetées... Il manquait un coup de maquillage et un public...

Et la musique me direz-vous? Ah ben là! Le James Douglas avait été fourrer son nez dans les travaux de l'Amalya, à la suivre partout il fallait bien qu'il découvre le pot aux roses! Alors elle l'avait engagé comme pianiste, si déjà il traînait là, autant qu'il serve à quelque chose! Et elle avait eu de la chance, car le bougre était doué!

Amalya se dirige vers le rideau qui ferme l'arrière de la scène et camoufle les coulisses ainsi que ses compagnes en petite tenue en train de se préparer.

Magnez-vous les miss, je vais chercher les hommes!

Elle traversa ensuite rapidement la scène, envoya un baiser vers James Douglas qui venait de prendre place derrière le piano et sauta lestement de la scène. Elle sortit de l'hôtel, se tourna pour le contempler, et traversa la rue en se disant qu'elle avait bien bossé aujourd'hui!
Elle poussa alors les battants de la porte du saloon, regarda toute la clique de mâles qui s'entassaient là à s'alcooliser consciencieusement. Elle les connaissait depuis peu mais avait appris à apprécier chacun d'entre eux. Elle vit leurs yeux s'écarquiller et leur bouche s'arrondir stupidement. Certains ne la reconnurent pas. Elle ne leur laissa pas le temps de retrouver leur gouaille et pour échapper à leurs remarques scabreuses elle hurla:

Messieurs, rendez-vous tous à l'hôtel, une surprise vous y attend!

Puis elle souleva sa robe et partit en courant retrouver ses amies.
Bibaboon a écrit:Bibaboon, qui revenait d'une périlleuse journée de travail qui lui avait encore valut nombre de coups de sabots dans la face et de coups de marteaux sur la main, se dirigeat tout droit vers l'hotel de la ville afin d'y prendre une chambre douillette.

"Comme d'hab'" articula-t-il péniblement au réceptionniste.

"Comment ça, comme d'hab? mais tu n'as donc rien vu, il y a du nouveau, l'ami!" lui répondit l'homme derrière le comptoir.

Bibaboon ouvrit un peu plus les yeux et se rendit compte que ses potes ouvriers de la ville avaient fait du bon boulot...

"ça vaut bien une petite chopine..."marmonna-t-il dans sa barbe de trois jours.
Il se dirigea vers le saloon pour payer une grande tournées à tous ceux qui avaient participé.
Edorazio a écrit:Edorazio faillit s'étouffer en appercevant Amalya. "Son" Ama, en jolie tenue très féminine. Cela paraissait tellement étrange, voire grotesque... pourtant, il était mieux placé que tous les autres hommes pour savoir qu'elle était très féminine ! (du moins, à sa connaissance, bien qu'il n'y porte pas vraiment d'intérêt... n'est-ce pas ?)

La stupeur passée, il décida de la suivre... après s'être essuyé la comissure des lèvres. Un peu de détente et d'amusement ne ferait pas de mal : il avait bossé dur, lui aussi, ces derniers temps.

Il s'installa à table et posa son chapeau sur la table.
Pulette a écrit:Pulette, si discrète d'habitude ne comprenais toujours pas comment elle avait pu accepter de s'exhiber ainsi. Ses joues s'empourpraient déjà rien que d'imaginer le numéro qui était prévu.
Elle se rappela alors des paroles d'Amalya : " Il ne pourront plus rien nous refuser aprés cela... " Et l'appât du pouvoir qu'elle pourrait avoir sur ces hommes si cruels et cupides lui donna du cœur a l'ouvrage. Elle peaufina son maquillage et entrepris de se faire les ongles lorsque la musique emplit l'air. Il fallait se dépêcher le show allait bientôt débuter.
Butsheto a écrit:Le croque-mort était occupé à siroter un Bloody Mary au saloon lorsqu'il aperçu un petit attroupement se former devant l'hôtel flambant neuf.
D'ordinaire peu enclin à se joindre aux autres habitants, il observa la scène de loin. Cependant sa curiosité était piquée, il prit son verre et sortit du saloon.

Après un moment d'hésitation, il rejoignit les autres à l'intérieur de la grande bâtisse, la nouvelle fierté de la ville. La salle avait été aménagé comme pour recevoir un spectacle et il eu du mal à comprendre comment ces préparatifs avaient vu le jour sans qu'il s'en rende compte.

Plusieurs de ses compagnons étaient déjà attablés devant la scène et quelques sifflements retentissaient déjà...
Il prit place à la table la plus éloignée de la scène en souriant. Un peu d'animation leur ferait à tous le plus grand bien, d'autant plus que la soirée du lendemain allait être agitée.
Djinna a écrit:En fin d'après-midi, le groupe d'amies s'était discrètement rejointe à l'hôtel prétextant l'envie d'une petite sieste pour la plupart, refilant à leurs guerriers leur liste de cibles pour le raid qu'ils préparaient comme une vulgaire liste de course.

Depuis quelques jours nous avions prévu une surprise afin de divertir tous les Salamis. Celà leur changerai un peu de leurs habituelles tournées des saloons où ils provoquaient quiconque étaient sur leur passage... pour le plaisir^^.

Amalya avait vraiment bien travaillé. Après avoir fini dans la matinée les nouvelles chambres, elle avait aménagé de manière ravissante notre petit cabaret. Une ambiance tamisée, une atmosphère chaleureuse de par sa disposition, son piano, et sa décoration feutrée. C'était parfait!
Nous étions impatiente de leur montrer comment se divertir dans un endroit pareil.

Vêtue de sa plus belle robe, chacune s'était apprêtée pour l'évènement.
Djinna s'était habillée d'une robe de soie bleue dont le tissu avait été importé d'outreterre. Sa mère l'avait cousue elle-même et sertie chaque bordure de pierres étincelantes, elle s'était appliquée à lui confectionner la plus belle des tenues pour la lui offrir avant qu'elle ne parte à l'aventure. C'était l'occasion de la sortir !

Elle ajouta la parure de sa grand-mère, composée d'un collier, de boucles d'oreille et d'un bracelet, qui était parfaitement assortie à sa tenue.
Ayant troqué ses chaussures de marche contre une paire de talons, maquillée, il ne lui restait plus qu'à relever ses cheveux.

Amalya nous dit que tout le monde était arrivé, Salem était rassemblé au cabaret ce soir.
Henri, notre cher Barman, n'avait pas oublié de ramener les rafraîchissements et finissait de servir l'ensemble des Salamis.

Le show allait pouvoir commencer, tous allaient découvrir qu'un peu de civilité et de féminité existent aussi à Salem!
Calamity Babes a écrit:Et voilà, comme d'hab - ainsi parlait Bibaboon - Calamity était revenue en retard des travaux. A peine le temps de foncer dans sa chambre pour enfiler la robe qu'elle avait jeté hier soir sur une chaise. Tout ce qu'elle avait retenu des instructions d'Amalaya était qu'il fallait garder le projet secret, continuer de jouer les apprentis caïds et jurer comme un bandit.
Pour éviter de lacher le morceau, elle avait passer à courir la campagne et voilà qu'à présent, elle était couverte de poussière.
Elle aurait un peu de retard mais au moins elle recouvrerai pour un moment un peu de féminité, malgré les cales qui lui poussaient sur la paume des mains à présent.

Une bonne douche glacée, quelques touches de couleurs en guise de maquillage et le plus dur resterait à faire.
Faire tenir cette foutue tignasse dans un chignon banane avant d'y attacher un ruban violet.

Le temps de finir d'enfiler ses bas, de lacer ses bottines et dans quelques minutes, elle sera aux côtés de ses acolytes.

" Shit..." jura Calamity. Un coup d'ongle malheureux et la résille foutait le camp.
" C'est maintenant plus facile d'enfiler un jean slim que ces sal.......ries ! "
Un dernier coup d'oeil dans la glace pour juger de l'allure et...

Après un bon quart d'heure à pester tous les diables de l'Enfer, Calamity était rouge comme une pivoine.

" Arghh ! Faut que je me calme, si non je vais oublier les pas qu'on a répété ou pire, je vais glisser sur le plancher et ma culotte à volants fera son apparition trop tôt.
Quelle poisse ! Tant pis. Ils croiront que j'ai pris un coup de soleil ou que je suis timide. Wouaih, je vais faire ma timide ! "

Essayant de marcher avec élégance, malgré ses jambes arquées pour avoir chevaucher son baudet une partie de la journée, Calamity entra dans le saloon où déjà bon nombre de Salamis étaient réunis.
A peine les portes du saloon franchies, elle se sentit encore plus " couillonne " que d'habitude.

" Bon, calme toi ma fille... calme toi ! Personne ne va te bouffer ! pensa-t-elle intérieurement pour essayer de se convaincre qu'elle devait avancer jusqu'à l'estrade.
J'ai pas le choix... j'ai dit que je venais... oui, mais... "

Toute à ses pensées, Calamity se tordit le pied et manquat de plonger sur une table couverte de verres remplis à ras bord.

" Manquerait plus que ça... que je me vautre et que je salisse la seule robe qui me reste.
J'ai utilisé l'autre pour me faire un sac à dos la semaine dernière... Bon calme toi, ma fille... calme toi ! "

Apercevant sur l'estrade le sourire ravi des filles qui l'attendaient patiemment, Calamity reprit confiance et avança rapidement pour les rejoindre.
Enfin, un peu de bon de temps...
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Message par Grodriguez Mer 6 Mai - 23:25

MissU a écrit:Elle se demandait encore comment on était arrivé à la traîner dans cette histoire, et se le demanda si fort qu'elle dit tout haut "Mais qu'est-ce que je vais faire là?" en ouvrant son sac pour y rechercher une vieille robe qui avait appartenu à sa mère. Celle-ci, désespérée de voir sa fille ne pas se destiner à une longue carrière derrière les fourneaux, lui avait fourré de force une robe en soie rouge parsemée de dentelles noires. Elle la sortit et l'épousseta, s'attendant à voir sortir un rat des froufrous.

"C'est vulgaire... Je me demande ce que ma pauvre mère avait en tête lorsqu'elle me l'a refilée. Je n'aurais pas pu appâter un honnête mari en tout cas, mais plutôt des bons clients"

Elle retira ses lourdes bottes, son pantalon poussiéreux qui sentait encore la poudre et sa chemise à carreaux. Elle défit ses tresses et entreprit de se faire un brin de toilette. Dépliant sa robe, le corset en tomba. Secouant la tête, elle maugréa :

"Je mets pas cette horreur, si après je suis pas fichue de l'enlever, j'aurais l'air maline à Tequilla City avec mon corset..."

Elle enfila sa robe difficilement, puis coiffa ses longs cheveux et les rassembla en un chignon retenu par un peigne en corne qu'elle avait relevé un jour sur une victime. Un cheval y était gravé, elle l'avait trouvé joli. Mais visiblement, elle n'était pas accoutumée à de tels artifices et s'y reprit de nombreuses fois pour mettre ses cheveux en place. Puis, elle se maquilla brièvement avec les ustensiles prêtée par une de ses amies. Lorsqu'elle se croisa dans le miroir, elle se trouva ridicule. Mais que ne ferait-on pas pour ces hommes...

Elle respira un grand coup et se décida à sortir. Mais à peine la main sur la poignée, elle se ravisa et prit sa vieille pétoire qu'elle glissa dans sa jarretière. Elle se sentirait moins nue ainsi...

Prenant son courage à deux mains, elle descendit vers l'endroit où se trouvaient ses amies
Amalya a écrit:Amalya avait rejoint ses compagnes derrière le rideau. Il venait toujours plus de personnes dans la salle. Les gens s’installaient aux tables, regardaient autour d’eux. Il faut dire qu’elle s’était donné du mal, et de l’avis général des nénettes, elle avait réussi à faire de cette pièce un endroit convivial où il ferait bon s’amuser.

Elle vérifia une dernière fois que toutes étaient prêtes.

Super le ruban Calamity ! Euh, Miss U, ça t’ennuie si on t’enlève un peu de rouge sur les joues ? ça sera plus joli.

Elle regarda encore une fois derrière le rideau. Elle vit qu’Edorazio, son beau blond était là. Elle sentit son coeur s’emballer. Voilà plusieurs jours qu’ils ne s’étaient plus croisés... Sa mère lui avait toujours dit « suis-le il te fuit, fuis-le il te suit »... mais elle n’avait pas encore pu vérifier la réalité de cet adage avec le beau gosse. A l’ignorer elle en arrivait à l’oublier... Mais peut-être ne voulait-il rien de plus que ce qu’ils avaient déjà partagé, après tout, ils ne s’étaient fait aucune promesse. Et de la chair fraîche, à Salem, il n’en manquait pas... Mais ce n’était pas le moment de penser à la bagatelle. Elle avait voulu monter une surprise pour mettre du baume au coeur à tous en vue du raid, et elle comptait bien atteindre son objectif.

Elle était triste de ne pas pouvoir accompagner ses compagnons au cours de ce premier raid, mais elle se consolait en se disant qu’elle ferait tout pour ne pas manquer le suivant, et qu’entre temps elle serait devenue encore plus forte et redoutable.

Elle inspira profondément, fit un petit signe à James Douglas qui attendait au piano, se tourna vers ses amies et dit d’une voix forte :

Mes poulettes, c’est parti !!!

Alors que James attaquait joyeusement un French cancan endiablé et très rythmé, Amalya se jeta en avant vers la scène qu’elle commença à parcourir en rond tout en agitant le bas de sa jupe, qu’elle tenait relevé à hauteur de poitrine. Tatatalatatataaaaaaatatalatataatatalatata...

Ses compagnes la suivirent et elles continuèrent à former cette ronde folle de jupons bouffants et de bottines bien cirées.

Elles s’alignèrent ensuite en un accord parfait et commencèrent le mouvement de danse caractéristique du French cancan. Jambe en l’air pliée, jambe en l’air tendue, tout en sautant sur un pied, en gardant le rythme et en essayant de ne pas s’essoufler. Ahlala elle ADORAIT ça !
Depuis très jeune déjà elle dansait, toutes les danses possibles, dans tous les pays où elle avait vécu. Flamenco et danse du ventre dans la Grenade andalouse, French cancan avec son amie du Moulin Rouge... Pour ce qui est de faire le spectacle, elle était douée.

Elle regarda dans la salle. Les gens avaient l’air heureux d’être là et de bien s’amuser, une fois la surprise passée. Il faut dire qu’il devait être étonnant pour eux qu’on leur rappelle de cette manière-là qu’ils ne vivaient pas qu’avec des individus de sexe masculin.

Les Salamiss, comme elles s’étaient baptisées (malgré les réticences de certaines pour cause de ressemblance peu flatteuse avec la charcuterie du même nom) avaient elles aussi l’air de bien s’amuser. Il faut dire que, le premier accès de trac passé, elles assuraient comme des bêtes ! Preuve qu’on peut être une tueuse sanguinaire, une aventurière acharnée ou une ouvrière aux manières rugueuses et être également une femme, une vraie !

Yiiiiiiiiiihaaaaaaaaaaaaaaa !!! cria-t-elle pour entraîner ses amies dans le mouvement suivant. Alors les filles, on s’amuse pas bien comme ça ?
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